Loubens – Patrimoine : La transmission des richesses locales

Loubens – Patrimoine : La transmission des richesses locales

Le Républicain – 13 juillet 2016 – Nicole Trani-Latrille

Qu’ils aient 20 ou 70 ans, les Loubatons peuvent participer à la promotion du patrimoine de leur village. Depuis 2015, les Amis du château de Gères les y invitent.

Il avait à peine 18 ans quand le pétillant Tom Fazembat faisait part publiquement de sa passion, celle de faire découvrir le patrimoine méconnu de Loubens.
De l’association les Amis du château de Gères qu’il crée en 2015, il souhaite faire le creuset « d’une amitié intergénérationnelle en partageant les bons moments de fête, les chantiers et les temps de recherche aux archives. C’est la seule association de la communauté de communes du Réolais qui existe pour la mise en valeur du patrimoine rural et sa restauration. L’association a rencontré le président de l’Office de Tourisme de l’Entre-deux Mers pour lui faire part de ses projets ».

Tom_Fazembat_Colombier

Tom Fazembat veut faire découvrir le patrimoine riche de Loubens, ici, les poteries du nichoir du colombier.

Un village à découvrir

Si la première étape consiste à restaurer ce pigeonnier, la seconde étape consiste à organiser les journées du patrimoine des 17 et 18 septembre. « Chaque site sera ouvert au public avec un guide bénévole de l’association. À cette occasion, l’église romane, récemment restaurée, sera inaugurée. Au moulin, exceptionnellement ouvert, le public découvrira le pont à arcades et les ferronneries de Blaise Charlut, le colombier nécessite d’ici là, le nettoiement et la sécurisation du site ».

La restauration du colombier

Propriété privée jusqu’ici, le colombier du château de Gères passe entre les mains de l’association qui devra transmettre son histoire et à terme en faire un lieu de culture populaire. Appelé colombier jusqu’à la Révolution, aujourd’hui pigeonnier, il est notable que l’édifice soit un vestige de la noblesse ne serait-ce que par sa girouette. La restauration doit commencer par le piquage des enduits, la restauration des nichoirs en poteries et dans un second temps par la restauration de la toiture originale.
Tom Fazembat, en présentant le projet à la représentante départementale de l’Union Remparts, envisage l’ouverture d’un chantier jeune pendant les vacances et fait appel aux dons. En attendant, les membres de l’association vont devoir retrousser les manches.

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